mars
2014
ma vision Taichi. N°2 – Le lien
Je terminais le première article avec cette formule : C’est dans la relation que vient l’énergie.
Partout la vie naît et s’entretient dans l’échange.
Entre Soleil et Terre il est question d’échanges, de distance et d’attractions .
Sur Terre se répondent des températures et des vents, de l’eau et des reliefs, des pierres, des bois et des feuilles qui font nos climats.
Des animaux micro et macro naissent , mangent, respirent, éliminent leurs déchets et meurent. la terre recycle l’ensemble dans un humus fécond.
Echanges, influences, relations, liens, liaisons tout est interconnecté.
Nous autres, bipèdes plantigrades omnivores jouissons de tout cela et formons des couples et des groupes, des clans et des réseaux pour connecter nos esprits et échanger nos informations.
Mais voilà, souvent on perd conscience de cette intrication alors que c’est elle qui est et fait la vie.
OUVERTURE
Nos portes et fenêtres donnent sur le monde, nos sens captent les messages, nos têtes les interprètent pour en faire une histoire personnelle et collective.
Ecoutons avec curiosité, découvrons, essayons et apprenons à choisir ce qui nous fait du bien tout en évitant ce qui nous nuit.
Et d’abord, commençons par nous écouter.
L’assise tranquille ou méditative, comme on veut, est l’occasion de faire taire l’agitation mentale et musculaire pour s’ouvrir à la simple présence.
On voit mieux ce que l’on a, ce qui nous manque comme ce qu’on garde par habitude.
ACCUEIL
La dialectique yin/yang n’est en aucun cas l’occasion de classer et de ranger dans des boîtes yin ou yang. Elle invite au contraire à nuancer, à mettre en évidence des petites différences, des gradations, des contrastes et des variations pour faire vibrer l’apparente banalité des choses.
Elle convoque également le sens de la relativité car il n’y a de yin/yang que l’un par rapport à l’autre et sous un certain point de vue, dans un certain contexte et dans une certaine occurrence.
AGIR et CHOISIR
Cette ouverture accueillante affine les sens, développe l’acuité et le discernement. On analyse, compare, évalue, apprécie…
On commence à sentir que nos existences sont notre point de vue sur la vie, sans égoïsme, on prend conscience et confiance en soi.
On est prêt pour le changement, non seulement pour changer une petite chose de ci de là mais pour CONSENTIR au mouvement.
Plus encore pour aimer les mutations et transformations qui nous font changer avec le temps, les lieux et les autres.
Le QI, l’énergie est changeante par essence.
Alors on l’entretient, la nourrit, la fait circuler et permet ses transformations.
Le Chi Cong (QIGong) devient un art de vivre au quotidien , en fin de compte une histoire d’amour, une sagesse existentielle.
Vision simplifiée d’un ensemble