avril
2017
à propos du centrage
ZHONG DING – LE CENTRAGE
Le Centre, centré, centrage, centrale
Que ce soit dans la chorégraphie, l’affrontement ou le quotidien, le CENTRE associe les qualités de présence, de conscience et de disponibilité.
La présence note une position spatiale, une conscience et une disposition interne.
– A l’interne, la présence invite à la conscience. Conscience de son identité, de sa posture, de ses forces et de sa disponibilité.
– Dans l’espace, on occupe physiquement une position mais la conscience inscrit ce point dans un champ relationnel, un champ de forces avec orientations, directions et sens.
Pour moi, il y a – devant, derrière, à côté, dessus et dessous ;
en rapport à l’autre, il y a de face, de côté, de dos, plus bas que ou plus haut que.
Dans la relation, il y a proche, éloigné, confort, menace, urgence ou tranquillité…
De la posture centrée : é qui libre = qui est libre
On connaît la référence constante à l’équilibre.
La posture juste est faite d’alignement vertical, de détente et de juste tension.
Le centre étant en même temps centre de gravité lié au bassin, centre du souffle lié au diaphragme ou centre de l’intention lié à la poitrine et à la tête.
Le centre est un lieu d’équilibre dynamique.
L’effet probant du centrage est la disponibilité à ce qui arrive.
Ayant intégré les dimensions de la présence, on est libre de la préoccupation de soi et prêt à… l’imprévu.
La concentration ouverte ne sépare pas interne et externe, la disponibilité accueillante et la mobilisation des énergies.
La position centrale nous met au coeur de la situation.
Du point central partent et arrivent tous les rayons de la roue.
On est à la fois cible et moteur.
Une conscience circulaire joue des 3 plans de l’espace pour gérer les forces adverses – le point central est partout où je suis, il se place et pivote à loisir pour changer les angles, dévier les forces usant de l’effet centrifuge ou centripète.
Pas de centre sans périphérie, pas de cercle sans centre. La roue tourne et la boule roule, le centre reste !
Le centrage invite à se “mettre au centre” de soi et de la rencontre.
Prendre le centre met l’autre en périphérie
Cacher son centre ne donne pas de prise efficace à l’adversaire.
Se centrer c’est trouver sa cohérence, une référence intime qui connecte tous les aspects de notre présence, donne de l’aplomb et du culot, de l’à-propos et de l’aplomb.
Ainsi le centrage devient la clé de l’attitude et du comportement
efficace. JE reste le pilote capable d’accueillir avec souplesse ce qui vient, capable de l’apprécier et de l’évaluer pour agir en accord avec soi et la situation.
Qualité centrale que l’on éveille et éduque dans des vibrations méditatives ou dans la forme, chaque fois qu’on occupe une position cruciale d’où peut naître le changement.
Au centre, on est toujours au commencement !