9
février
2018

le corps organique

2ème moment dans la lecture du corps Taichi en 4 temps.
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Le corps Organique

Le tout prend le pas sur les parties.

Toutes les parties du corps, toutes les pièces de la machine, tous les éléments de cet ensemble complexe entrent dans un fonctionnement intégré.
Les détails anatomiques s’estompent au profit d’un fonctionnement global. Respiration et circulation inscrivent dans l’ensemble du corps des centres moteurs et des lignes de force.
L’intérieur devient le milieu où s’organisent ces forces, on y sent des circulations, des courants, des membranes, parois ou enveloppes.
On convoquera
L’air et la pompe du diaphragme pour la ventilation
le sang, le coeur et les muscles pour la circulation rythmée des liquides,
La respiration et les connexions nerveuses pour les échanges cellulaires
et l’information circulante.
De l’intimité cellulaire à l’environnement extérieur, tout est interconnecté.
La connexion interne de l’organisme va de la matrice nucléaire connectée au milieu cellulaire lui-même baigné dans la matrice conjonctive extra-cellulaire qui se prolonge dans tout le tissu conjonctif. Il y a un milieu extérieur, une enveloppe externe/interne perméable et un milieu intérieur en équilibre; un détail modifié n’importe où résonne sur l’ensemble en équilibre dynamique; c’est un réseau continu vivant.

L’élasticité globale se traduit en terme de ressort qui pourra se comprimer ou s’étirer pour restituer la force engrangée.

Les mouvements naissent plus clairement de l’appui au sol, du centre moteur pelvien et de l’axe. Le muscle est sollicité davantage en allongement excentrique et moins en raccourcissement concentrique.

L’EAU
sera l’élément marquant de cette sensibilité. L’eau qui coule et s’écoule, remplit les creux, contourne les bosses. La vague inspirera le mouvement qui se propage à partir du centre et du sol ; le corps se fera récipient et les contenus liquides se transvasent d’un appui dans l’autre. L’espace se fera piscine et l’on intégrera la portance et la résistance du milieu.

Le Solo

se développe à partir de sensations internes, se charge et se décharge dans le cycle des inspirations/expirations.
Les mouvements prennent du corps, illustrations et applications viennent ajouter du sens.

Le QIGong se fait plus méditatif.

Une compréhension cellulaire du corps aide à absorber le pur, le profitable dans l’inspiration, à laisser s’activer les processus physiologiques d’assimilation pendant l’installation du souffle et puis à évacuer l’impur, les déchets métaboliques et plus globalement tout ce qui nous encombre et nous empoisonne sur l’expiration. TuNa
L’exercice mettra en jeu la pompe diaphragmatique dans l’activation rythmique du souffle selon la proposition chorésophique de Raji et Yumma.
La dynamique corps visible/corps invisible soulignera la mobilisation des centres moteurs pour activer la périphérie des membres de la colonne vertébrale jusqu’au bout des doigts.

Le duo/duel s’ouvre à la rencontre de la complémentarité et à la réciprocité.

L’autre ne fait plus obstacle mais partenaire de l’apprentissage dans l’approfondissement des principes. La main et l’œil lisent le corps dans sa cohérence, son alignement et sa détente pour déceler la faille, l’insuffisance ou l’excès à corriger. Les exercices de systématisation clarifient les 8 principes de base. Peng Lu An Ji Cai Lie Zhou Kao.