7
octobre
2019

taichichuan, à quoi bon ?

 Du Taichichuan, à quoi bon ? 

« C’est bon pour la santé » .

Détente, souplesse, écoute, disponibilité, robustesse, vulnérabilité acceptée, concentration, méditation  …

Du mieux-être, du bien-être et du plaisir. Mais encore ?

Il me semble que l’on pourrait rassembler l’ensemble des effets sous le thème de l’adaptabilité.

S’éduquer à reconnaître et accepter le changement en évitant la résistance crispée à une croyance supersticieuse devant l’étrange, l’inconnu qui dérange ou l’adverse qui menace. 

Habiter le corps permet de mieux se connaître.                                                                                                                                            Partir de soi, reconnaître et assumer ses faiblesses et ses forces, cela fait déjà une bonne part d’inconnu en moins face à l’inattendu d’une situation. Cette disponibilité permet un STOP, un écart salutaire évitant de se laisser mener par la réaction émotionnelle immédiate.

On ne refuse pas l’émotion, on n’essaye pas de la faire taire ou de la nier mais on constate ce qu’elle mobilise en nous pour mieux suivre, tempérer ou modifier sa réaction.                                                                                                                                         Paradoxalement l’entraînement à l’écoute de soi permet de s’oublier au profit d’une vigilance à tournée vers la situation alentour et à une vision claire des forces en présence, des risques et des possibilités. 

L’ancrage dans le souffle permet de gérer la réaction de survie qui nous ferait spontanément fuir, impressionner  ou s’inhiber. Ancrer le souffle dans le bassin et les reins donne un appui solide pour encaisser, éviter ou recycler les énergies qu’on dira contraires, comme on parle de vents contraires.

Robustesse et vulnérabilité reconnues accroissent nos possibilités d’adaptation à l’ensemble des forces en jeu.                              La robustesse, pour supporter la mise en tension globale de la situation  et la vulnérabilité, pour ne pas se priver de sentir et ressentir  par excès de précaution et de protection.

Rester disponible pour choisir ce que l’on accepte, transforme, évite ou refuse de la situation. Choisir et Agir  tout en se chargeant de moins en moins de regrets ou remords, de culpabilité ou de triomphalisme compensatoire.

L’adaptabilité comme un savoir-vivre et un savoir-faire.

On pourrait parler d’élasticité et de résilience, de tenségrité et donc d’équilibre global, dynamique et harmonieux de l’ensemble des forces de  tension et de détente.



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