7
octobre
2008

Soufle, rythme et voix diphonique

Notre ami Dirk Reinsdorf que beaucoup connaissent bien par le taichi tango et bâton long, serait d’accord pour reprendre des ateliers sur le souffle, le son, didjereedoo et voix diphonique avec un groupe à Namur. Donc si cela vous tente, veuillez me le signaler afin de réunir un petit groupe et proposer des dates d’atelier.

Merci, Jean-Luc

14
septembre
2008

La pratique du Tai Chi et le Stress

La rentrée, c’est le moment des bonnes décisions alors, voici un petit encouragement à se lancer avec l’envie de s’y remettre, le désir de changer, le besoin de se retrouver, …

Sous l’appellation stress, se cache le manque d’enthousiasme pour un quotidien surchargé ou l’indolence face à la lassitude des jours. Une activité physique régulière et organisée comme le Jisei Taichichuan offre une réponse naturelle à ce manque à vivre.

En effet, le Jisei Taichichuan, permet d’apprendre à reconnaître les tensions parasites, à accepter le sourire qui fait fondre les crispations et de laisser sortir ce qui encombre le cœur et la tête.

Le Stress, une histoire banale

L’excès d’information que l’on ne peut gérer, la performance qu’exige la réussite, l’incertitude du lendemain, les besoins réprimés, les désirs insoupçonnés, le peu de satisfaction et de plaisir inhibent notre capacité naturelle à agir et réagir. La tête et le cœur s’alarment, les défenses sont convoquées mais ne pouvant se résoudre dans l’action, elles s’impriment en tensions qui brident le mouvement : on est mal, on bouge peu ou mal et on compense en consommant plus. Lire la suite de cette entrée »

16
juillet
2008

Parler de Qi Gong en français

Aux ateliers de La MAIN FRANCHE, le QiGong est en français.

Energie, souffle, dynamisme,…aucun mot français ne rend pleinement compte de la vitalité du Qi chinois. C’est que le Qi est changeant, par nature, comme le temps, comme l’air ou l’humeur.

L’analyse des caractères ouvre sur la bio-logique, le dynamisme de la vie «entre ciel et terre» où la proximité du soleil mobilise des masses d’air et d’eau qui s’échangent en souffles et vents, vapeurs et pluies pour animer la terre.[Wieger, leçon étymologique 98]. L’homme est concerné, sa culture, sa cuisine et son souffle participent du Qi. Le Qi est qualifié par le changement et le changement se décrit en yin/yang. Tout est Qi, de la matérialité à la subtilité, le Qi n’a pas de forme particulière, il se prête à toutes les formes et toutes les applications. Il est en intimité avec la vie et signe la vitalité et la vivacité. Lire la suite de cette entrée »

20
mai
2008

Réflexions sur la pratique

Le corps est au départ de tous les développements. On partira donc du corps pour construire la charpente ostéo-articulaire qui sous-tend la posture. La détente est l’outil fondamental pour achever l’ouvrage, on laissera l’effet de la pesanteur s’exprimer le plus profondément possible sur toutes les masses corporelles suspendues. On alignera les segments en récupérant toutes les forces qui tendent à se désaxer. Plus on donne à la terre, plus on profite, par l’élasticité cellulaire, d’une force en retour pour ériger la stature.

Le souffle, évident dans l’air respiré, vient compléter cette dynamique en gonflant/dégonflant le mannequin; le soufflet diaphragmatique actionne la pompe qui anime et donne l’allure à tout le corps, des orteils jusqu’au bout des doigts. Plus subtil que l’air, l’esprit insuffle les mouvements et porte le geste par l’intention, l’idée qui donne sens à la forme. Le QI ou énergie naît de cette opération du corps et de l’esprit, mariés dans le souffle.

La personne est concernée dans son ensemble, des pieds à la tête, du plus solide au plus subtil et du plus intime au plus apparent. La rencontre de l’autre, partenaire ou opposant vient consolider ou infirmer la belle construction entamée dans le travail individuel.

Un temps nouveau s’ouvre dans la fidélité à l’exercice. Temps suspendu où le chemin méditatif donne sur des horizons insoupçonnés, des sens inouïs et des mots inédits. Travail de mémoire où l’on trie dans les sédiments déposés à notre insu, ce que l’on désire garder et ce que l’on abandonne pour renouveler la conversation avec la vie.